Tuesday, September 30, 2014

Quand je vois la vie en rose...

       Ce dimanche 28 c'est sortie flamands !


   Jane, a fait découvrir ce coin sympa à Pascal en juillet et après quelques tâtonnements, nous retrouvons la route puis piste pour atteindre les salines le long du Rio Matola. J'ai trouvé avec Google map l'endroit exact même sans le nom approprié :)


Faciles d'accès, le coin, tranquille, très joli, permet une grande balade longeant les salines.


En juin Pascal a vu une quantité incroyable d'oiseaux : Flamands, pélicans, kingfishers etc ...


    La zone, au même horaire (entre 10h30 et midi) fut plus calme. De toute les façons, quand ils nous repèrent ils gardent la même distance de sécurité en s'éloignant à pied en bout de bassin ou de quelques battements d'ailes dans le suivant.


Pourtant j'avais mis ma tenue de camouflage spéciale flamands roses !



     On en a vu de beaux roses les Phoenicopterus minor (lesser flamingo) ou flamant nains. Ils diffèrent de ceux de "l'ancien monde" par leur bec avec une zone noire plus étendue. Ils pèsent de 1,2 à 2,7 kg pour 80 à 90 cm de haut et une envergure de 90 à 105 cm.
    Ils se nourrissent de spiruline, une algue qui se développe dans les lacs et point d'eau alcalins. La plupart de leur plumage est rose. Leurs prédateurs sont les marabouts, grands aigles pécheurs, babouins et chats sauvages. Quoi qu'étant une population de quelques 2 millions en Afrique, la pollution grandissante de leur zone de reproduction (Kamfer Dam en Afrique du Sud, Le lac Natron en Tanzanie..) met leur vie future en danger par une baisse de production d'oeufs, d'autant que le flamant n'en pond qu'un par saison. 


     Il y en avait aussi de nombreux plutôt blancs, phoenicopterus ruber/roseus. Ce grand oiseau de 110-150 cm pèse entre 2 et 4 kg. 



   Il se nourrit d'invertébrés aquatiques de leurs larves et oeufs, de mollusques, poissons... Ils tirent leur couleur rose des pigments carotenoides présents dans les algues et crustacés. On n'a vraiment vu leur rose qu'en vole sur et sous les ailes. 



    Etant haut perchés, ils doivent prendre quelques mètres d'élan pour décoller. De même quand ils atterrissent où ils semblent courir sur l'eau. Ils peuvent atteindre 60km/h et voler sur plusieurs centaines de km.


  Ils dorment debout sur une ou 2 pattes, la tête enfouie sous une aile.


Interessant de constater différentes sortes d'empreinte en utilisant une feuille en coeur.

Sunday, September 28, 2014

Bem-vindo


"Oeuvre éphémère" ...  sur la sous-couche de la route.


    C'est incroyable les travaux qui se réalisent ici ! De partout les grues font pousser les immeubles et l'Avenida da Marginal qui longe l'océan sur plusieurs kilomètres devient une route immense construite par les chinois (photo: moitié restant à finir). Bon point, les travailleurs sont de la main d'oeuvre locale et le plus surprenant est qu'ils travaillent quasi 24h/24. Il en a fallu des camions de sable et il va en falloir de goudron, c'est gigantesque ! Leur objectif est de finir cet extra large boulevard pour décembre. Le projet aura pris 2 bonnes années.

Friday, September 26, 2014

Sortie culturelle : Gonçalo Mabunda

   Mardi, j'ai joint une sortie découverte culturelle de la ville organisée par Jane une londonienne installée depuis pas mal de temps ici et qui a l'air d'être la mémoire culturelle de la ville. 2 françaises font régulièrement des sorties avec elle. Pour moi ce sera une 1ère de passer la matinée à "m'émerveiller" devant un balcon, une bicoque et de rencontrer des artistes oserai-je dire internationalement reconnus.
    En fait avec la papote et un démarrage cool, nous n'avons vu que 2 "studios" de créateurs. Oggi je présente l'endroit où vie et travaille Gonçalo Mabunda.


    Il a fait des expo et a ses oeuvres un peu de partout en Europe (Pigozzi collection, Amsterdam, Vatican, St Etienne, Nancy..) Asie (Changchun) et Amérique (Art & Design de New-York). Il a même reçu un prix des mains de Bill Clinton et fait des unes de magazines au Portugal !


   Né en 1975 durant la guère civile il a commencé ses sculptures avec des métaux de récupération en 94 mais reste empreint  de ce temps de violence qui ne s'est calmé qu'en 1992. 



   Dès 98 avec les armes récupérées par l'église, et réformées, il fait ces objets d'arts. 


Cartouches, grenades, morceaux de kalach... tout y passe. L'arme devient pour lui devoir de mémoire.


    Il a beaucoup fait de trônes attributs du pouvoir, symboles tribaux et claniques typiques de l'Afrique. Façon ironique de s'asseoir sur l'absurdité de la guerre civile qui a isolé le pays pendant longtemps. 


    Quand on visite, on ne voit pas que la cour-atelier, mais il ouvre grand les portes de sa maison où ses oeuvres et celles d'autres artistes sculpteurs, peintres ou photographes lui ont laissé des créations. Il accueille aussi des enfants de la rue pour les initier en collaboration avec Milo Pinto un photographe réputé lui aussi.

Wednesday, September 24, 2014

Sabado pour sabado

Fraichement arrivée de 36 h à peine me voici déjà dans une "compétition" de golf ! 


    Une fois l'an MCel compagnie de téléphonie invite ses clients ... qui ne sont d'ailleurs pas l'hôtel Cardoso pour une journée golf. Super comme intro ! Le temps étant à la grisaille nous avons eu la température idéale et ce parcours est plutôt sympa. Ce qui me gène en fait ce n'est pas la qualité du sol car finalement cela n'a pas trop d'importance. On l'a vu à Ouaga où l'on peut s'amuser sur de la terre et des greens de sable et huile de vidange. Non, ce qui me dérange c'est la saleté ambiante avec tous les plastiques, papiers, bouteilles en plastique ou en verre, cassées. Il y avait même un soutien-gorge c'est dire si les poubelles volent loin ! Un peu dommage car l'endroit est ludique et fait une bonne distraction du week-end. 


     Mélange de belle herbe, de la nature qui s'impose (biquettes ou termites...) de nombreux rigodons d'évacuation. Je suppose que quand il pleut cela y va de bon coeur vu le nombre sur le parcours. 


   Après les 15 trous... il ne semble pas qu'il y en ai plus ... nous avons eu droit au buffet et barbecue. Bien sympa tout cela. Evidemment, vu notre niveau de portugais nous n'avons pas fait beaucoup de rencontres, mais ce fut un excellent début et une excellente journée. Mon caddy s'appelait Sabado (samedi en portugais) et je l'ai fort apprécié car je lui ai demandé de me parler d'abords en portugais pour que je me mette dans le bain, puis en anglais en cas d'incrompréhension. Pas eu besoin de lui répéter, il a été parfait... moi aussi je trouve car je comprenais presque tout dans le contexte. Agréable surprise là aussi !

Monday, September 22, 2014

Roo avec nous !


Et oui, avant de partir en vadrouille il a bien fallu libérer Roo de l'inconfort d'un voyage en valise ! Pas de grand voyage sans notre compagnon de route. C'est parfait il est toujours content ;)


Il découvre l'hotel de la chambre avant, un jour, d'aller voir les lions et autres grosses bébettes.

Thursday, September 18, 2014

Lyon - Maputo en 20 h chrono


    Une dernière cueillette de chanterelles (745g) pour quasi 10 kg total cette excellente année, sortie des rates puis mise sous protection anti-mauvaises herbes de la zone, quelques branches et pommes de pins à broyer ...  voilà l'aboutissement d'un été en Chartreuse.


   Dernier magnifique lever de soleil sur la Scia, derniers délices consommés avec la salade et les herbes du jardin, me voilà fin prête pour entamer une nouvelle tranche de vie. Après L'Ecosse, l'Angleterre, l'Ile Maurice, la Gambie et le Burkina nous continuons nos pérégrinations/découvertes en alliant travail et plaisir. 


   Avec mes ongles tous mimis, je suis prête pour un lever à 3 h du mat... et même pas de frissons, pas de radio, je ne monte pas le son. Non, je parle à mon Anton-E qui en décalage horaire de 6 h en profite pour nous attraper avant d'aller se coucher. Pas facile de se voir tous les jours dorénavant qu'il travaille !
   Il y a plein de routes et de compagnies pour aller sur Maputo mais je n'ai pas pris Air France et grand bien m'en a pris vu qu'il sont encore, une fois de plus, toujours en grève dont Lyon parmi les plus touché. Non, j'ai choisi la TAP (les portugais) pour 2 raisons : un seul changement avec 2 h de battement et surtout l'allocation de bagages qui est de 2 pièces, alors que tous ceux qui passent par J'burgh n'ont droit qu'à une bagage soute. Et aussi quand on multiplie les correspondances en plus de rallonger de plusieurs heures, on accroit le risque de retard ou d'égarer ses bagages.


     C'est ainsi qu'il m'a fallu 20 h porte à porte pour être dans mon nouveau nid provisoire au Cardoso hôtel en attendant de nous trouver un logement. Magnifique suite spacieuse et lumineuse, je m'y sens déjà bien !