Mardi, j'ai joint une sortie découverte culturelle de la ville organisée par Jane une londonienne installée depuis pas mal de temps ici et qui a l'air d'être la mémoire culturelle de la ville. 2 françaises font régulièrement des sorties avec elle. Pour moi ce sera une 1ère de passer la matinée à "m'émerveiller" devant un balcon, une bicoque et de rencontrer des artistes oserai-je dire internationalement reconnus.
En fait avec la papote et un démarrage cool, nous n'avons vu que 2 "studios" de créateurs. Oggi je présente l'endroit où vie et travaille Gonçalo Mabunda.
Il a fait des expo et a ses oeuvres un peu de partout en Europe (Pigozzi collection, Amsterdam, Vatican, St Etienne, Nancy..) Asie (Changchun) et Amérique (Art & Design de New-York). Il a même reçu un prix des mains de Bill Clinton et fait des unes de magazines au Portugal !
Né en 1975 durant la guère civile il a commencé ses sculptures avec des métaux de récupération en 94 mais reste empreint de ce temps de violence qui ne s'est calmé qu'en 1992.
Dès 98 avec les armes récupérées par l'église, et réformées, il fait ces objets d'arts.
Cartouches, grenades, morceaux de kalach... tout y passe. L'arme devient pour lui devoir de mémoire.
Il a beaucoup fait de trônes attributs du pouvoir, symboles tribaux et claniques typiques de l'Afrique. Façon ironique de s'asseoir sur l'absurdité de la guerre civile qui a isolé le pays pendant longtemps.
Quand on visite, on ne voit pas que la cour-atelier, mais il ouvre grand les portes de sa maison où ses oeuvres et celles d'autres artistes sculpteurs, peintres ou photographes lui ont laissé des créations. Il accueille aussi des enfants de la rue pour les initier en collaboration avec Milo Pinto un photographe réputé lui aussi.
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