Petit déj à Rhino Post Safari Lodge

Kruger : au fil de la journée

      Cette fois-ci on a vu énormément de Waterbuck/ Cobe à croissant. Leur "cercle" sur l'arrière-train est ce qui les aide à ne pas se perdre de vue. Chaque animal suit le 'signal' de celui qui le précède. Il a de nombreuses glandes sudoripares qui sécrètent une substance musquée qui donne un gout désagréable à sa chair, dissuadant prédateurs et chasseurs. Malin non !

    Juste avant de prendre la H1-2 pour rejoindre notre Lodge Rhino Post, sur le pont nous avons croisé une grande famille de Chacma (Papio ursinus - Babouin) traversant cette rivière Sabie. Même le petit faisait le brave en s'essayant à la barrière. C'est trop mignon de voir ces bébés attraper leur maman en marche et s'y accrocher. Au moindre arrêt c'est session épouillage et chacun s'y met. Comme on leur frisait presque les moustaches, j'ai fermé ma vitre car quoi que sauvages, ils ont tout à fait compris que dans les voitures ou auprès des humains il y a des choses à piquer que ce soit de la nourriture, un "inutile" portable ou ... Roo. LOL ! Pas de tel incident pour notre part ouf !

    Les éléphants sont immanquables et toujours passionnants. Au bout d'un temps on cherche aussi la différence qui peut être la défense en moins perdue lors d'un affrontement ou d'un accident de la vie, l'ancêtre qui arrive à un âge canonique. D'ailleurs ce grand-père solitaire avait une grosse tumeur. Le parc suit sa santé, mais laisse faire la nature et n'intervient pas en essayant d'opérer ce qui serait une solution fort couteuse et sans garantie de résultat positif. 

On aperçoit pas mal de papillons en ce moment qu'il y a plus de verdure.

     Qui va là ? Les girafes sont assez curieuses et observent du haut de leur 2,5 à 3m quel est ce bruit alentour. Sur la piste menant au camp, il y a les os d'une girafe tuée il y a plusieurs années. Elle était si proche du camp que l'odeur pestilentielle a obligé les gardes à l'éloigner tout en respectant ce géant de taille. Fait étrange, sur la concession il y a eu une autre girafe tuée dans le passé et ses congénères semblent se retrouver sur les lieux en groupe à chaque date anniversaire de sa mort !

     Le parc a de magnifiques arbres. Tous ne sont pas renversés par les éléphants en quête de gourmandise. L'acajou est particulier car ne poussant que sur, dans ou contre des cailloux ou rochers dont il se nourrit. Sans il pousse mal et meurt jeune.

    A la lumière tombante vers 18h15 nous avons vu les mangoustes naines. Elles s'installent dans une termitière et mangent tous les insectes alentours. Famille d'une trentaine d'individus, quand elles ont tout mangé, que le quartier est nettoyé, alors elles changent de coin. Le second soir nous avons deviné dans les phares de notre véhicule une famille de mangoustes rayée mais il faisait vraiment trop sombre.

La pause apéro s'est faite au bord d'un point d'eau. Que du bonheur !

Kruger : Deux gros matous

     Première sortie samedi matin, à 6h10 Colin notre chauffeur guide nous emmène sur les routes et pistes classiques du parc, puis juste avant Skukuza, demande l'autorisation d'entrer sur une concession en bordure de parc pour rejoindre la partie qui leur est attribuée. Bien installés avec Roo, nous roulons et profitons de la fraicheur matinale.

    Nous croisons quelques animaux, mais pas tant que cela. Il est vrai que parfois on fait 15/20 min de route sans grand chose à se mettre dans la "boite" ou les mirettes. Pas trop de photos, mais de beaux paysages et là comme nous remontons le bord du parc la route est à perte de vue. Notre camp n'est pas si loin que cela à vol d'oiseau cela doit représenter 4 ou 5 km sur notre droite. 

    Un éléphant croise notre route, ... il a la priorité. Puis c'est la pause goûter du matin en limite de la concession de Rhino Post avec un bilan un peu maigre. Thé, café biscuits et papote, bien sympa. Dans ce "désert" une voiture de garde arrive en face et nous signale 2 lions sur la route à environ 1,5 km.

     Autorisation prise pour passer la limite de la concession d'une chouille pour raison valable et nous voilà repartis pour 2, 3, 4 ... 5 bons kilomètres. Ne pas se fier aux dires et continuer à chercher et espérer. 

    Oh oui, oh oui, oh oui, ils sont là nos 2 gros matous. Waow ! au milieu de la piste sans aucune volonté d'en bouger. Il faut dire que ces 2 mâles de 3/4 ans et 4/5 ans qui avaient du "faire ceinture" un bon bout de temps, étaient vautrés le ventre comme des barriques d'avoir manger très récemment. C'est cela la loi de la jungle. Ce n'est pas parce que l'on est un félin chasseur, le roi de la jungle, que l'on est nourrit toutes les semaines. En l'occurrence on voyait bien que ces 2 lions avaient les hanches bien maigres, mais dès qu'ils ont la chance d'attraper une proie alors ils se rattrapent ... puis se trainent tant ils se sont gavés en prévision d'un futur incertain.

     Après un rapide coup d'oeil sur qui va là, ils se sont rallongés à l'ombre sur cette douce piste de sable. Plus confortable que le bush c'est sur ! Par les traces de pneus, on voyait bien que le véhicule croisé avait du faire le détour pour poursuivre sa route. 

Roo pose fièrement ! La prochaine fois ce sera Célia :)

      Extra que de pouvoir les regarder aussi longtemps. Pas qu'ils seraient allés bien loin nos pépèrent mais ce fut vraiment chouette. On en oublierait que ce sont des prédateurs tant cette fourrure et se minois sont attirants. Pas touche minouche !

    C'est façon roulé-boulé que l'un deux à traversé la route. Efforts aux minimum. Merci, merci, merci !

7 mars 2015

Kruger : Un gros matou

 

1ère sortie nocturne, 18h50, la nuit tombée, la pleine lune se montre et ...

Dans les faisseaux de notre véhicule qui va là ? 

Un léopard vient de traverser tranquillement la route devant nous. Pas épais le gars ! 

Il s'installe 50m plus loin dans l'herbe. Colin l'éclaire de sa torche

et on peut l'observer à loisir autant que la faible luminosité nous le permet.

Prochain défi, un gros matou de jour :)

6 mars 2015 

Kruger : Du blanc au noir

    Ce n'est pas parce qu'ils sont "sans couleurs" que ces oiseaux n'en sont pas moins intéressants. Sur que les couleurs pétantes cela attire plus, mais dans le parc, si vous ne cherchez à voir que les félins, vous risquez la déception alors que si l'on garde les yeux grands ouverts et que l'on va du sol au ciel, on se délecte... et moi je coche consciencieusement sur mon livre tout ce que je vois.

Kruger : en technicolor