Sunday, February 8, 2015

Macaneta ... ou pas ?


     Aujourd'hui, changement d'itinéraire mais destination finale toujours une plage de Macaneta. Les portugais ont le devant vu que c'est l'un d'eux qui connait la route. A Marracuene on ne tourne pas mais on continue sur une bonne vingtaine de minutes pour entrer dans une propriété sucrière. Ils ont l'air habitué. D'ailleurs on a découvert qu'en cas de casse de la barge qui est vraiment en fin de vie de traverser à Marracuene, c'est la route alternative. 1h30 de contour mais au moins il y a une possibilité.... qu'on nous dit. 
     Entrée dans la propriété et traversée d'un pont de voie ferrée... sans voie ferrée ... et des kilomètres de droiture. Le gars connait... qu'on nous dit. Mais après 2 retours sur nos pas et essaie d'autres pistes on commence a avoir des doutes. A 5 dans la voiture, pas le temps de s'ennuyer, toujours un pour blaguer. Et il vaut mieux car il semblerait que notre route soit ... euh... comment dire ?


    Ben, tout simplement soit effondrée au niveau d'un pont. On voit que cela discute au loin donc on y va. Et là, oops, en effet il y a de gros trous. J'y vais, j'y vais pas ? Il y a du monde et la queue se forme derrière nous.


    Un brave ... inconscient ?... décide de passer au bord, oui tout au bord en mordant sur ce qu'il peut. Pascal, chauffeur du jour, décide qu'il n'engagera pas "sa" voiture et que si les 2 autres y vont c'est leur choix et on se quitte là. Mais non nos portugais ne sont pas prêt à risquer leur véhicule non plus. Et si d'ici ce soir c'est devenu un trou béant on rentre comment ?
   Avec tous ces "marmitons" qui dirigent cela pourrait faire une cata, mais non, je vous rassure, le véhicule est passé. 


   Ca papote, ça parlote et moi je renoue avec les pauses gouttes dans les cannes. "Attention les cannes cela coupe". "Oui c'est bon, j'ai pratiqué maintes fois, je ne suis pas une bleue. J'ai été à bonne école". N'empêche c'est qui qui tient sans se dandiner ou 'souffrir' en silence des heures durant ? C'est bibi :) Moi je suis libre et tout sourire. 


Légère comme l'air, je "papillonne". Quelles jolies mini grenouilles que voilà !


    Bon, tout le monde à renoncé et c'est toujours à 3 voitures que l'on essaie une nouvelle route qui nous a été indiqué. Oh, on nous la refait, mais à l'envers. Il y a toujours un pont, mais cette fois la route semble disparaitre sous l'eau juste après le virage à gauche. Il y a un local hilare qui dit "nada problemo", il n'y a qu'à le suivre et il montre la route. Ah oui, et comment ? Et bien pour un généreux 200 met/voiture, il marche à coté et guide. Et il est long le chemin ? On n'est pas rendu !
On a des 4x4 soit mais on n'est pas des sans-cervelles et personne ne nous dit quel est le niveau de l'eau, surtout pas un insouciant qui veut encaisser des billets. C'est lui qui va nous tirer de là si on s'enfonce trop ? Il croit aux fées le brave garçon. Bonjour, bonsoir, nous on plie les gaules et on rentre.



     Nos chemins se sont séparés car nos nouveaux amis avaient idée d'aller voir la piscine de l'usine. Ah bon ils ont cela ici ? et pour qui vraiment ? Va savoir de quelle couleur elle est ? Nous, on a donné pour aujourd'hui et l'on s'est résolu à "pas de plage ce dimanche". On rentre non sans continuer d'être alerte. Oh un magnifique amphibien. Je le poursuis un peu ce qui le force à aller dans l'eau ce qu'il n'a pas l'air d'apprécier plus que cela. Bon, pas amphibien, alors je dirai caméléon. Et oui, mais c'est bien sur, les yeux arrondis proéminents et surtout les doigts griffus assemblés en deux groupes opposés formant une pince (zygodactiles). 


     Notre pique-nique était prêt dans la voiture et l'heure à tourné. On a eu la chance de trouver de magnifiques énormes arbres pour nous installer et partager notre repas. C'est rare dans ces contrées de trouver un coin aussi abrité du soleil et calme. Il y a bien des maisons pas loin et un arrêt de bus sur la grande route, mais personne ne vient nous importuner, réclamer quoi que ce soit. Cela fait du bien. Ils font leur vie et nous laisse à la notre. Merci, on apprécie et l'on savoure.
 11 jan 2015 au nord de Marracuene

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