Saturday, October 31, 2015

Hoedspruit Endangered Species Centre

     Pas le temps de digérer ou 'siester', il nous reste un peu de route et l'on veut voir des guépards. Quoi de mieux que le centre de réhabilitation d'Hoedspruit ?  En fait le centre organise des visites à des horaires précis qui durent entre 1h30 et 2h30 selon le tour. Trop long pour nous d'autant que le prochain n'est pas avant 40 min de temps. Bon point, on peut tout de même entrer et profiter d'un magasin, de la restauration et surtout avoir accès au micro-zoo. Il ne nous en faut pas plus pour passer un super moment.



     En 1ère ligne, les suricates dans leur "terrarium". 2 boules de poils actives et curieuses. Surtout l'une qui était fascinée par Célia. Elle a même mis la patte contre la vitre en signe de bonjour, d'amitié :)
   Cette "sentinelle du désert" appartenant à la famille des mangoustes. Animal diurne, on le trouve essentiellement dans les plaines semi-désertes du sud-ouest de l'Afrique (Afrique du sud, Namibie, Bostwana). Il se nourrit avant tout d'insectes mais mange aussi souris, oiseaux, reptiles ou tubercules. Selon une croyance populaire africaine (surtout dans les régions du Zimbabwe et de la  Zambie) le suricate est un "sun angel" car il protège les villageois du "moon devil" ou du loup-garou qui attaque le bétail errant ou l'homme isolé.




    Les voilà nos guépards. Dans un parc certes, mais c'est tellement aléatoire d'en voir un dans la nature que c'est chouette de pouvoir les observer de près. Qu'est-ce que c'est fin !



     Il y avait même un perroquet du Gabon recueilli mal en point, qui après s'être refait une santé vit là et distrait le visiteur.
Dans la catégorie "Y pas que", si on regarde alentour, on voit d'autres invités au centre.





     Un lézard en costume préhistorique, une araignée fort étrange avec son picou sur le dos, un joli cordon-bleu et une grenouille curieuse.
    28 mars 2015 13h13-14h19 

Thursday, October 29, 2015

Pause déjeuner aux Garden of Eden

    On se demandait vraiment où l'on allait pouvoir déjeuner et quoi, quand, par hasard, près de Klasserie sur la R531, nous avons vu un panneau : Garden of Eden. Un tel nom nous attirait dans son antre. Quelques km de piste et nous voici dans endroit délicieux, hors du temps, hors du paysage de brousse, juste idéal. Pause d'1h10 après nos 212km du matin.




Quelle végétation luxuriante ! 





    Nous seulement nous avons fait une pause très relaxante dans cette verdure mais en plus nous avons fort bien mangé. Pas de grande carte mais de bons produits qui nous ont ravi.

Tuesday, October 27, 2015

Limpopo route


"That's all folks"

      La visite de Kurger est finie, il est temps de continuer notre périple :  5h45 départ de Letaba , 7h38 Phalaborwa gate. 



    9h06 Arrêt au Glencoe Baobab tree. Sentiment de pénétrer dans une cour de ferme, intrusion chez les gens et cela nous a gêné un peu. Du coup on a regardé et hop en route. ceci dit il n'y avait rien d'autre à faire non plus !


    Le long de la route des logement bulles. Pas d'arrêts dans les centre où l'on marche avec les lions ou guépards. 1- par ignorance des horaires restrictifs, 2- pour avoir vu un reportage sur des lions élevés pour les promenades puis servant pour les chasses dans des réserves privées, ce qui nous refroidi. 3- par manque de temps.



  9h37 Moholoholo Dam à Blydepoort. C'est un peu la porte du Blyde Canyon. Les nuages sont présents mais la vue superbe. Des habitués du coin nous ont fortement recommandé la sortie en bateau sur le barrage. Nous retenons l'idée pour une prochaine fois. 11h13 Dieu que l'heure tourne vite !



On ne manque pas d'admirer faune et flore tout du long.
28 mars 2015

Sunday, October 25, 2015

Observatoire à oiseaux de Sable

     Et voilà après 5 jours 4 nuits dans Kruger, il est temps de continuer notre périple d'une semaine. Départ de Letaba et sortie à Phalaborwa. Auparavant nous profitons de nos dernières heures dans le parc et, pour la 1ère fois, d'un refuge d'observation des oiseaux fort bien fait une dizaine de km avant la sortie, sur la boucle S51.



Dès notre arrivée, un calao avait repéré que nous goutions et il attendait avec gourmandise nos miettes. Célia était sa favorite.


Le lieu est équipé de lits qui sont remontés contre le mur et offrent sur le dessous du sommier des panneaux montrant tous les oiseaux rencontré dans le parc.





    Du beau boulot ! Ce jour, il y avait un monsieur avec son ordi qui semblait remplir des tableaux de données et observait avec ses jumelles régulièrement. L'endroit était calme et reposant.
Kruger 28 mars 2015

Friday, October 23, 2015

Entre Satara et Mopani


Mimi le jeune Impala mâle avec ses petites cornes


Jamais sans mes yeux maquillés pourrait dire le Steenbok.


    Les femelles Nyala sont forts différentes des mâles, plus imposants d'un ton gris avec une barbe tout le long du cou. On confondrait presque ces femelles avec celles Kudus. Elle ont plus de rayures et surtout des points blancs sur leurs cuissots.


      Au dessus de Letaba sur la H15 au trou d'eau Malopenyaga nous avons enfin découvert une nouvelle espèce d'antilope. Le Sassabi (Damaliscus lunatus - Tsessebe) est un herbivore de 150 à 230 cm de haut pour 120 à 137 kg (pour le mâle). Social, le troupeau comprend 6 à 10 femelles et petits. A l'âge de un an les mâles sont rejetés et joignent le groupe des bachelors (ils peuvent y être une trentaine). Il peut marcher 5km pour trouver de l'eau. Sa maturité sexuelle se fait vers 2 ans 1/2, 3 ans 1/3 et le rut est de mi-février à fin mars... là ils devaient être chauds alertes nos bachelors ! ... La femelle a 1 bébé par an.


Cette tortue léopard (stimochelys pardalis) a les marques de sa rude vie sur sa carapace.



     Waow ! Nous avions vu le monitor en Malaisie, excellent nageur, et là nous découvrons ce varan malais (varanus niloticus - water monitor) juste avant d'arriver sur Olifant. Son aspect préhistorique lui donne une allure de "ne pas m'approcher, ni m'asticoter". 1,2 à 1,5 m avec une queue représentant quasi les 2/3 de sa longueur. Cette dernière lui sert de propulsion dans l'eau mais aussi pour grimper. Il a des dents très pointues sur le devant pour déchirer sa proie et plus arrondies à l'arrière pour mastiquer. Carnivore il mange crustacés, poissons, mollusques, insectes, larves, reptiles, oeufs de croco, oiseaux ou mammifères et son type de nourriture varie au fil de l'âge et surtout de l'usure de ses dents. Plus grand lézard africain, c'est un très bon nageur qui peut rester 1/2h sous l'eau. Sa langue, organe olfactif très sensible, détecte les odeurs indépendamment sur chaque fourche.
Kruger 26/27 mars

Wednesday, October 21, 2015

Tropique du Capricorne



    Dommage de monter jusqu'à Mopani et ne pas pousser sur la H1-6, 12km supplémentaires, pour atteindre la ligne du tropique du Capricorne. Là aussi, il est possible de sortir du véhicule "at your own risks"... euh ! Et comment on évalue si le lion est tapi dans les herbes ou pas. On a regardé autour et fait une sortie rapidos pour les photos, puis hop dans la voiture. Retour par la S144, S143 et de nouveau cette ligne était marquée traversant la route. Je suppose que les autres pistes (S50 et S142) doivent aussi avoir cette ligne. Vérification une autre fois quand nous aurons l'occasion de passer plusieurs jours dans le parc vu que l'on est dans la partie haute et cela demande du temps pour l'atteindre.



    Il faut avoir l'oeil bien ouvert, car le caméléon bien que très coloré, n'est pas toujours des plus voyant au milieu de la route. Un le matin, un l'après-midi, nous avons été gâtés.


    Il faut calculer quand on a besoin de s'arrêter vu que les endroits sont assez peu nombreux. Nous avons choisi d'aller en direction du Mozambique sur la H15 jusqu'au parking de Makhadzi. Vu qu'il était déjà 16h passé, les 2 véhicules du parc et police que l'on a croisé se sont inquiétés du fait que l'on aille en direction de la frontière vu qu'elle était déjà fermée. Une fois rassurés, ils nous ont souhaité bonne route ... ah ça, on n'a pas été gênés par les gens. Nous étions les seuls dans un coin paumé.  
   Plusieurs fois nous avons aperçu des autruches au loin, jamais trop éloignées d'autres animaux que ce soit éléphants, antilopes ou zèbres.




    Près de Letaba, l'on peut prendre de la hauteur et sortir sur la S62 à Longwe Lookout. J'ai ajouté mon caillou au cairn puis il nous fallait repartir assez vite car bien que n'ayant qu'une quinzaine de km à faire, le "curfew" doit être respecté et l'on sait que l'on perd vite la notion du temps dès que des animaux nous intéressent.



Kruger 26/27 mars 2015


Monday, October 19, 2015

Sortie à pé


     Le 27, nous avons réservé la sortie à pied. Il faut se lever de bonne heure pour partir à 5h30. Le lever du jour est rapide et très vite la chaleur monte, du coup 5h50 - 7h40 c'est très bien. Enfin on va marcher au plus près de cette faune que l'on admire du confort de notre voiture. Première découverte, une plume de marabout, que l'on doit laisser sur place pour les visiteurs suivant. Aurait-t'elle été mise sur notre parcours pour créer la trouvaille inopinée ??? Je ne pense pas car j'ai eu l'impression de la trouver par hasard.


    Nos 2 guides sont équipés de fusils et, test à l'appui, sont alertes. Au Rhino lodge j'avais bien écouté notre guide, fantastique imitateur de bruits d'animaux et sais plutôt bien reproduire l'hippopotame. Du coup, comme on avait vu des hippo dans une mare, un moment plus tard j'ai imité le bruit pour faire entendre à Célia ma nouvelle "compétence". Et bien la fille guide, a fait volte-face, tenu son fusil prêt à défendre et regardait ardemment autour. Impressionnant... rassurant... trop fière de l'avoir "fooled"/trompée.  




    Comme je le disais il y a quelques articles, une fois hors de notre véhicule, environnement adopté par les animaux, à part être exposés aux prédateurs, nous sommes surtout repérés de loin, de très loin, par le bruit, l'odeur et l'on n'a vraiment pas vu grand chose. Ah si, le saut des Impalas qui se sauvent. Du coup on parlait traces, empreintes, chaleur d'une bouse pour donner un horaire de passage et tout autre enseignement enrichissant.



Notre araignée Baboon ? difficile de faire plus près comme rencontre !



    Quand on sort, il faut s'équiper et là il me manquait une casquette ton savane. Ne trouvant pas celle de la voiture, j'ai pioché dans la réserve c'est à-dire mon déguisement de croco. Pourquoi l'avais-je amené en 1ère instance, mystère. En tous cas elle m'a rendue service quand le soleil s'est mis à
trop chauffer. Ceci étant, on a attrapé un sacré fou rire. Faut en vouloir de se déguiser en plein bush ! J'en rit encore !
Letaba bush 27 mars 2015