Monday, November 30, 2015

Sacré paon !


Les panneaux ont bien grandi, 


mais le plus beau reste quand même l'alpha mâle.


      Ces temps, il est tous les jours dans les jardins du Cardoso et si les belles sont dans le coin alors il montre ses plus beaux atours.


    Alpha est vraiment splendide. Il se balade comme en terrain conquis et fait son tour en insistant sur les portes vitrées où il "toise son rival". On sursaute parfois quand passant tout près il se met à "léoner" car son timbre est très puissant !

Saturday, November 28, 2015

J'apprends à dessiner !!!

    En février/mars, Liliane, notre Présidente de Maputo Accueil, mais surtout une prof d'art diplômée des Beaux Arts Paris, nous a organisé 3 cours de découverte du dessin. Me connaissant, piètre dessinatrice mais acceptable reproductrice, c'est très enthousiaste que je me suis inscrite, impatiente de suivre ses conseils. 


    En fait, son approche fut de nous faire entrer dans le monde du dessin par la réalisation que notre cerveau est conditionné et que si l'on veut laisser se développer le côté créatif, alors il faut donner du lest à notre pensée et faire travailler d'autres parties du cerveau, celles qui ne commanderont pas. Betty Edwards a écrit un livre sur le sujet.




     1er cours, laisser aller son crayon sur la feuille selon ses instructions : comme l'on veut, rapide, lent, en colère.. Puis vient le moment de dessiner une personne supposément que l'on connait. Alors là, c'est la cata. Même un gamin de 10 ans doit faire mieux que moi. En plus j'ai totalement bloqué sur la tête qui j'ai fini par gribouiller. D'ailleurs sachant que je n'étais pas compétente pour une telle réalisation, j'avais dessiné une personne et non quelqu'une de précis. Fiasco et grosse frustration. Pas envie de faire des personnes. Pour moi dessiner c'est reproduire des paysages, des natures mortes quoi que le bol de fruits ne me tente pas non plus. 



     Ensuite il faut représenter un paysage que l'on aime. Aie, aie, aie là j'ai atteint les 6 ans ! Que dire du visage jeune puis qui a vieilli. J'ai mieux aimé l'exercice où l'on regarde un forme et que l'on doit la reproduire. En fait selon, on dessinait en pensant à 2 visages se faisant face ou à un vase. Mieux, je remonte la pente de mon estime LOL. Enfin, Liliane nous parle de dessiner avec notre cerveau droit et comme premier exercice nous fait faire notre signature, écrire notre nom, puis nous demande de changer de main et recommencer. Ca y est je m'amuse !
    

    Elle nous parle de proportion, de perspectives et nous utilisons un cadre pour redessiner ce que l'on voit avec la perspective de profondeur. C'est dingue, sans ce cadre jamais je n'aurai tant mis en diagonale. C'est bluffant !



    J'ai tout de même constaté que je ne sais pas si c'est une histoire de cerveau, mais le mien ne fonctionnait pas comme les autres. Liliane donne des info : "Retourner le dessin et le reproduire à l'endroit". Super c'est simple de remettre la droite à gauche et inverse. Pour moi c'est évident, cela ne le semble pas pour les autres alors elle redirige en disant de l'avoir toujours en miroir mais à côté de soi non plus au-dessus. Moi j'ai continué sur ce que j'avais démarré en trouvant cela plutôt simple. L'inversion ne me pose aucun problème comme lire à l'envers ou dans une glace. Au contraire c'est un exercise/jeu que j'adore pratiquer. 
     Du coup, je me suis retrouvée la seule à avoir fait ma bonne femme avec ma feuille dans le sens de la hauteur (Ma feuille est en "portrait" toutes les autres en "paysage"). Je suis fière car elle était assez ressemblante. De même que le gars sur son fauteuil. Il est célèbre... mais pas connu de moi LOL ! Sur cet exercice il fallait le reproduire pour qu'une fois le dessin à côté cela donnait la même chose. Je m'éclate !


    Exercice suivant dessiner sa main. De nouveau je me suis aperçu qu'une fois les dessins finis que tout le monde a regardé sa paume alors que moi j'ai fait le dessus de la main. Après tout, les 2 façons sont bonnes vu que cela ne nous était pas précisé, mais alors pourquoi suis-je la seule à penser différemment ? 
    Liliane nous a ensuite fait faire un exercice de dessin de lignes de la main, sans regarder sa feuille . 5 minutes de cet exercice, dieu que c'est ardu et que le résultat donne de la gribouille ! Pour insister sur le laisser-aller du cerveau conducteur elle nous prie de refaire l'exercice chez nous et de le faire 15 minutes durant. 5 minutes c'était déjà bien long, mais alors là au 1 er essai j'ai tenu le même temps. Cela m'a paru ridicule et impossible. Au bout de 4 minutes il n'y a plus rien à faire que de refaire des traits qui ne seront plus placés et finir en un autre gribouillage. Je m'en ouvre à Liliane qui me dit de persister mais tenir 10 min au lieu des 15 demandés. J'y arrive tout en trouvant cela long, très long. En fait, c'est un peu une réflexion sur soi dans le sens où l'on peut dessiner, se laisser aller sans se soucier de l'emplacement final des traits ou alors on n'arrive pas vraiment à lâcher (mon cas car il faut que cela ressemble à quelque chose) et l'on progresse sur la main sans revenir en arrière en visualisant (mon but premier).


    La voilà ma nature morte. 2 chaises enchevêtrées qu'il faudra dessiner comme on le sent, puis en imaginant que les contours pour finir par s'attarder sur le vide. Très intéressant, je me régale. Pas sur que j'en fasse une activité en solo cependant. Si l'occasion se présente pourquoi pas explorer un jour dans le cadre d'un cours ou club de dessin. En tout cas merci, c'était une belle aventure.
Février-mars 2015

Thursday, November 26, 2015

Livro Aberto



     Association fondée en 2007 avec pour objectif de combler le manquement du système éducation pour la littérature et ses ressources, Livro Aberto est impliqué dans de nombreuses écoles et communautés et reçoit l'appui régulier des Peace Corps et USAID (entre autre). Un autre appui est celui de l'hôtel Cardoso qui a fourni l'espace (et la sécurité) dans le jardin dont il est responsable. Ceci a permit d'installer les bureaux, la bibliothèque et des espaces d'échanges de manière stable et solide. Les travaux d'aménagements s'étant terminé l'hiver dernier, l'inauguration officielle s'est enfin faite le 10 octobre. Parmi d'autres, Pascal y a fait un discours au pied levé ... traduit par notre amie Patricia. Félicitation , "Wish you well"  Livro Aberto !
   

   4 mois durant, je suis allée dans une école de rue car je voulais comme en Gambie et au Burkina m'impliquer, aider. Les "prof" locaux n'ont pas su m'utiliser, il y avait une répétition enfantine des mêmes phrases, l'alphabet, les même nombres qui ont eu raison de ma patience et bonne volonté. Je voulais apporter mon aide, mon expérience et en tirer la pratique du portugais; Au final, 2 heures à ne quasi rien faire, avec déjà un moral assez bas en ce printemps, j'ai profité du rentrer en France pour réfléchir à un endroit où l'on aurait réellement besoin de moi. J'avais certainement une attente trop élevée. Ceci dit, ils font du sacré boulot et essaient d'intéresser les enfants.

Tuesday, November 24, 2015

Les Insolites


Un musée dans une chaussure. Encore faut-t'il ne pas vouloir le visiter à 7h30 du mat comme nous qui avons débuté notre journée de bonne heure.


Des bananes oui, mais le vendredi seulement !


Une auto-école au milieu de nulle part... pourquoi pas... mais pour qui ?



Des panneaux routiers bien rigolo !
    L'hippo ok c'est comme pour nous les vaches ou les cerfs, mais un rhino escaladeur alors là aucune idée du message diffusé.


On ne s'approchera donc pas !


    Le long de la route on constate que toutes les propriétés sont protégées par de hautes barrières électrifiées, et en prévention du braconnage, beaucoup de réserves ont retiré les cornes de leur rhinocéros et le signalent.
 Limpopo/Panorama 28/29 mars 2015

Sunday, November 22, 2015

Pilgrim's rest

    Aux temps anciens des mineurs ont laissé leur empreinte dans cette Panorama Valley mais ce n'est pas avant 1873 que Pilgrim's rest a été déclaré "champs de mine". Quand de larges quantités d'alluvions aurifères ont été trouvé dans la rivière (renommée Pilgrim' creek), la plus grosse ruée vers l'or a démarré avec quelques 1500 chercheurs de fortune venus de tout le Monde. Dès 1875 les tentes furent remplacées progressivement par des constructions en bois ou en tôle et la ville a grandit. Les opérations ont cessées en 1971 puis en 1986 la ville entière a été déclarée Monument National.






    Malheureusement, nous l'avons visité un jour de fortes pluies et n'avons pu apprecier à sa juste valeur cette ville-musée.  Notre hôte d'Elephant nest nous a fort bien avisé sur le fait qu'il fallait se méfier des gens voulant absolument vous laver votre voiture au risque de la retrouver rayée par leurs torchons sales. Etant assez persistants, il ne faut pas hésiter à être ferme en disant non merci. Même ainsi, nous avons vu une personne colère n'ayant rien demandé mais se voyant réclamer de l'argent pour un lavage fait d'autorité. Pour éviter ce désagrément, mieux vaut se garer "aux entrées" et marcher vers le centre. De toute façon cette ville n'est qu'un petit village donc rapide à parcourir.
     Nous n'avons pas eu la meilleure impression car cela faisait un peu boite à touristes. Je ne voudrais pas dire du mal (je n'en ai pas dit, j'ai dénoncé un harcèlement avéré !) car sous le soleil les choses donnent une tout autre vue, mais on avait le sentiment de gens désespérés d'attraper Le passant, de "cela a eu été mais n'est plu". Avec le recul de plusieurs mois écoulés, le jugement me semble un peu fort et si j'ai l'occasion, j'y retournerai pour avoir une idée plus vraie. Ceci étant les boites de pâtés d'antilope et autres bêtes sauvages étaient au même prix que dans le parc. Bon point pour eux et bon achat pour nous qui avons fait découvrir Kudu, Impala, Gnou et Crocodile à nos invités cet été en Chartreuse.


   Moi qui aime la couleur, je suis tombée sous le charme des bijoux créés par les femmes Ndebele. Elles portent des parures pouvant atteindre 25kg !  En fait, de la voiture, j'avais fait une photo de la boutique, sans les remarquer. Une fois à pied, vu la pluie on fonçait se mettre à l'abri et là non plus je n'avais pas prêté attention à ces 2 femmes. Ce n'est qu'en sortant avec mon collier fraichement acheté que je les ai vu et en ai profité pour faire une vrai photo posée... non sans compensation financière ! J'adore mon collier et à l'occasion je leur achèterai d'autres créations c'est sur.
   Les Ndebele sont un peuple du groupe des Ngunis vivant essentiellement du côté de Pretoria et au Zimbabwe. Leur nom signifie "Ceux qui disparaissent sous leurs longs boucliers". Leur art est mondialement connu et j'adorerai voir leurs maisons décorées de formes géométriques aux couleurs vives dont les femmes sont maitresses de la réalisation sur les murs en torchis.


  En fin de journée, le ciel s'est éclairci et un bel arc-en-ciel nous a été offert. 

Friday, November 20, 2015

Bourke's Luck Potholes





    C'est probablement l'endroit le plus impressionnant avec la jonction de 2 rivières ayant entrainé le façonnage de ces formes arrondies dans le calcaire tendre de ce lieu par l'eau, le sable et les pierres. Quelle beauté ! Tout est étudié pour que l'on puisse s'y promener grâce au chemin et passerelles.
    L'histoire du nom de ces 2 rivières Blyde et Treu est lié à l'histoire des Voortrekkers fermiers de condition modeste descendants des hollandais, français et allemands qui fuyaient la "Colonie du Cap" en raison de la dure vie (sécheresses..) et surtout de la domination britannique mal vue. 
    Parmi un groupe à la recherche de pâturages plus verdoyant, les hommes décidèrent d'explorer des terrains ardus d'accès et laissèrent femmes et enfants sur les bords d'une rivière avec un retour prévu sous 2 mois. L'attente fut longue et de guerre lasse, tristes, les femmes choisirent de retourner vers Potchefstroom et nommèrent la rivière qu'elles délaissaient Treuriver "river of sorrow" "rivière du chagrin/de la tristesse". Peu de temps après heureusement elles furent réunies avec leur conjoint près de l'autre rivière que les hommes nommèrent Blyde river "River of joy", "la rivière de la joie" pour marquer leur bonheur de se retrouver.
   Ah, que j'aime ces petites histoires dans la grande !






Très très beau comme coin !

    Un petit musée montre les dessins trouvés sur des roches et le Jackal que l'on a croisé de loin à Kruger.

Wednesday, November 18, 2015

Blyde Canyon - Graskop


    On a bien une carte, mais pas toujours facile de se repérer surtout avec un ciel gris. Les coordonnées du téléphone nous ont été utiles ! Comme nous étions tôt sur les routes, nous sommes passés à côté de plusieurs lieux fermés comme ici le musée de l'homme et les caves (Echo caves). Ces dernières découvertes en 1923 par un fermier qui recherchait une de ses vaches égarée. Les stalactites frappées offrent une résonance avec une longue portée ce qui laisse supposer que c'était une système de communication utilisé par les tribus natives pour prévenir de l'approche d'un ennemi.
    Il y a une multitude de choses à faire et voir et notre livret est fort utile pour y piocher idées et info utiles.



     Comme nous arrivons du nord, la fin du Canyon sera notre début avec Blydepoort et le barrage Moholoholo. Ce canyon de 25 km de long est le 3 ème plus large au monde et ... "le plus large avec verdure" ... Il faut bien trouver le petit détail en plus !


   La pluie nous a cueillie et accueillie ce qui a limité grandement le nombre d'arrêts "coup d'oeil". Nous avions des "Point de vue" :) 







     Heureusement brume et pluie n'ont pas été constantes et passé le canyon nous avons pu profiter d'autres belles cascades comme Berlin Waterval sur la Sabie river à 10 km au nord de Graskop. Sa chute est de 80 m. Mac Mac, qui fait 70 m, doit son nom au Président Thomas Burger qui, en visite sur les lieux en 1873, fut frappé par le nombre de mineurs (écossais) dont le nom débutait par Mac.


    La région est très humide et il est courant de se retrouver dans la purée de pois et ne rien voir à plus de 50 m... pour ne pas dire moins. Impressionnant et surtout pas évident pour conduire !



  Après une belle journée de balade, nous sommes heureux de nous poser dans notre "Elephant's Nest" à Graskop. Pas d'éléphant mais un lieu cosy et proche du centre ville ce qui est bien vu qu'il nous faudra ressortir le soir pour manger. Le midi nous avions testé les "crêpes" de Harry's recommandées dans tous les guides. Lieu populaire et bondé servant des crêpes "soufflées" forts nourrissantes. Une suffisait largement ! Le soir nous sommes allés dans un grill bien sympa où le patron était fort tactile. Chaque fois qu'il nous parlait, il avait sa main sur notre épaule. Etrange, mais finalement assez relax et amicale comme attitude. On se sentait entre amis.
29 mars 2015

Monday, November 16, 2015

Sortie du dimanche


   Sortie quasi mensuelle à "la mer", Macaneta, notre destination la plus proche. Début octobre, nous avons pu constater l'avancée des travaux du futur pont. A priori le provisoire sera ouvert dès décembre. C'est super car entre la "route des chinois" qui nous permet d'arriver à Marracuene en 35/40 min et le pont qui nous évitera les attentes au débarcadère, on gagnera du temps. 



     En revanche, le souci pour les business locaux est que cela risque d'attirer les mauvaises foules. Actuellement la longueur en dizaines de kilomètres de plage est plutôt propre. Qu'en sera-t'il dans le futur après les week-end ? La gérante de Jay's se fait grand souci.  Maintenant déjà, certains irrespectueux (pour ce cas des Sud-Af) passent à fond sur leurs pistes avec motos et quads et détruisent celle-ci sans respect. 
    Quand on voit le monde sur la plage le long de la Marginale particulièrement au niveau de Super Marès et l'état du lieu le lendemain ! Qu'en sera-t'il quand le tout venant fera de Macaneta sa sortie du week-end ?
     Ce fut notre dernière traversée en bateau qui pue le mazout, charge à bloc et tombe en panne plus que désiré. D'ailleurs en repartant de Jay's, elle nous a dit que celui-ci était en panne. Heureusement en arrivant il avait repris du service mais du coup vu le retard il surchargeait la surcharge. Viendrait-t'il a couler que l'on serait nullement surpris. 


 Ce même soir à la maison nous avons profité d'un très bel embrasement du ciel.


     Rebelote le 1 novembre avec cette fois une sortie initiée par Maputo Accueil. Chacun s'organise dans ses horaires et nous les poules sommes à Marracuene dès 8h30. Ah! plus de gros bateau à 4 Met l'A-R, plus que les barques et le Jackpot pour les rameurs qui nous demandent 100 chacun pour un aller-simple. Bah, c'est de bonne guerre, et bientôt les gens ne s'arrêterons même plus à cet endroit et les petits commerces (fruits, fruits secs, habits, chapeaux, souvenirs..) devront trouver des alternatives. L'avantage de ce mode de transport et de cet horaire est que sitôt arrivés, sitôt embarqués pour 7 minutes de traversée. La plus rapide jamais faite! Rames à l'aller, moteur au retour. 



     Nous voici sur la plage du Lugo do Mar lieu où nous déjeunerons ce midi. L'accès à l'eau par la dune est très bien aménagé et nous voilà rassurés vu qu'il y a une paillote pour s'abriter. Nous avons bien un parasol, mais son efficacité ne vaut pas une telle protection. Construction très récente semble-t'il, espérons qu'ils en ajoutent d'autres car c'est un facteur important de choix d'un lieu. A l'arrivée des amis, nous avions assez de place pour tous ceux souhaitant plus de protection.



     Jusqu'à 9h30/10h00 nous étions quasi seuls à profiter de ce lieu "sauvage". Détente assurée, seuls les bruits de l'eau et des oiseaux bercent notre repos.


       Bateaux ou filets, il y a toujours ce rappel que derrière la dune il y a la vie. Les pêcheurs ne laissent jamais bien longtemps leur matériel au repos.


     Le pont provisoire atteint presque l'autre rive maintenant et l'on voit déjà apparaitre les pilliers pour le pont définitif. Les jeunes du coin ont trouvé un bon plongeoir !