Kruger pour Noël, 21 décembre

     Après un pause à Mopani, c'est par la piste S50 celle qui longe le "massif" Lebombo que nous sommes montés pour rejoindre Shingwedzi. En ce 21 décembre, nous avons traversé le tropique du Capricorne vers 10h du mat. Point de marquage pour nous signaler l'endroit exact malheureusement. Son nom vient du fait qu'il y a 2000 ans le soleil entrait dans la constellation du Capricorne lors du solstice de décembre. Cette latitude, la plus au sud des parallèles, fait que lors du solstice du 21 décembre on voit le soleil directement au zénith. Nous l'avons eu, mais je ne sais pas trop à quelle heure en fait vu que notre montre nous donne une heure fixée pas celle du soleil. je m'y perd un peu ! Si c'est l'heure Greenwich alors nous étions 4 h trop tôt à ce niveau. En tout cas, le soleil était bien là et bien haut !

Le gnou, "grande vache" a l'air si petit face aux éléphants !

    Un bébé dormait, il se réveille, essaie de se lever mais sa maman lui fait bien comprendre qu'il doit se reposer car la journée sera "longuement chaude".

   On ne sait plus où donner de la tête. Tout près deux grandes autruches que l'on observe alors que le spectacle s'est fait devant nous, devant la voiture avec un Sagittaire qui a traversé la route puis s'est envolé. Splendide ! En un éclair tout était déjà fini et il disparaissait. Pas prête, mauvais réglage, appuyé au mauvais moment sur le bouton et tout ne sera qu'images dans notre mémoire.

   Comme nous longions les montagnes frontières avec le Mozambique, nous en avons profité pour rejoindre le point de vue de Shibavantsengele. Après 2 km de bonne grimpette ... rien. C'est pas qu'il n'y avait pas de vue, mais nous étions encore à flanc de coteau donc pas en crête et pas de vue à 360˚ embrassant Kruger et Limpopo. Ouep, j'étais un peu déçue et ne recommande pas ce détour qui n'apporte rien.
   En revanche, 24 km plus au nord sur cette piste nous avons fait un arrêt à Nyawutsi hide. Toujours à nos risques de sortir de la voiture bien sur ! Le coin, verdoyant, est un havre au milieu de la sécheresse environnante. Pas vraiment d'oiseaux, mais il est déjà 11h20.

     Des points d'eaux asséchés, et un bassin vide au milieu de nulle part. En 1938 et plusieurs années durant il a servit à désinfecter les immigrants illégaux du Mozambique et autres personnes traversant la frontière pour combattre la fièvre aphteuse, (foot and mouth) maladie contagieuse et ravageuse.