Sunday, May 1, 2016

Pilgrim's rest ... R.I.P. ou de beaux restes ?



   Cet ancien village minier a vécu, survécu et maintenant vit sur son passé. De l'or dans les alluvions y a été trouvé en 1873 par Alec Patterson puis William Trafford, qui a découvert l'endroit à la fin de son pèlerinage d'où le nom de Pilgrim. L'exploitation s'est terminée en 1971. Après plusieurs années d'incertitude l'administration Transvaal provinciale a tout racheté pour transformer le village en musée vivant.




     Il est possible d'acheter un ticket à 20 Rands pour visiter les lieux, entrer dans les maisons et musées. Malheureusement à 16h, nous ne trouvions pas le centre d'information où se vendaient les tickets et de toute façon, à part quelques commerces, tout le reste était fermé. 


    L'hôtel, figé au temps passé, a des chambres dans le bâtiment principal, mais aussi dans les maisonnettes du village aménagées à cet effet. Idée sympathique si, au 2ème passage et malgré le beau soleil de cette superbe journée, nous ne ressentions pas le même malaise que lors de notre visite l'an passé avec Célia.


     Il y a une atmosphère de ville fantôme, oppressante par le manque de vie, le nombre de stands vendant tous plus ou moins les même articles et les locaux vous interpellant de telle manière que l'on est mal à l'aise. Bien que notre voiture était garée au bout du village, un gars montait avec son seau pour la laver d'autorité. Il a fallu grandement insister pour l'en dissuader ... et ressentir la désapprobation des laveurs de voitures. Ensuite un gamin glissé dans une combinaison de mécano réclamait que l'on mette des pièces dans son seau.
     On ne se sent pas en insécurité mais il est vrai que la frontière semble tenue entre désapprobation et ...  représailles. J'exagère un peu c'est possible. N'empêche que nous avons été tous 3 à nous sentir vraiment mal à l'aise, très mal à l'aise dans ce lieu avec l'envie de mettre le plus vite possible de la distance entre ce village et nous.


  La boutique où j'avais acheté mon joli collier Ndebele n'a plus les femmes de cette tribu vendant sous le porche mais a empli l'espace par une affiche où l'on glisse la tête pour faire des photos. "Plus ringard tu meurs !" Une âme a disparu de ce lieu qui nous donne envie de dire "courage fuyons". Dommage car côté bâtiments il y a un charme certain que j'adore.


  Cette maman Vervet sur le toit de l'hôtel nous a attendri.


    J'ai aimé aussi cette vache dont la queue était raccord avec son arrière-train. Le singe lui voulait sans doute participer au nettoyage de voitures. Le camp, réplique du logement du chercheur d'or peut se visiter aussi mais était fermé aussi. 
31 mars 2016 

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