2 ème journée au parc, nous avons choisi de faire la sortie guidée. Départ 4 h du mat, oops, c'est vraiment tôt cela. En fait, nous étions tellement fatigués, mais oui cela épuise, que la veille nous avons diner à 17h45 puis étions dans notre lit pour 19h. Si on ne regarde pas sa montre, il fait nuit, le marchand de sable passe tôt :)
19h30 - 3h30 cela fait une bonne nuit et c'est presque frais et dispo que l'on est au poste de départ. Nous serons une douzaine dans le mini-bus, aucune sensation d'être entassés, ni de ne pouvoir bouger à l'arrêt pour changer de côté si besoin est. En revanche, 4 h est vraiment trop tôt. Nous étions bien équipés de torches pour scruter le noir mais l'on ne voyait que des yeux. Ah si, on a aperçu une hyène et un lapin. Ah bon ! mais ils survivent dans ce monde de prédateurs. Pas grand monde en dessous d'eux dans la chaine de la vie !
Frais mais pas trop, des couvertures sont distribuées car quand on roule il y a le facteur vent à prendre en compte.
5h27 à 5h37, magnifique lever de soleil sur la savane.
Qui rend de différente façon selon l'appareil photo et le placement de la "boule de feu".
On entend le murmure dans le bus du mot lion et l'on a tous la même envie, en voir. Joie immense quand pour la 1 ère fois de notre vie ils sont là, devant nous dans cette immense nature. Les jeunes indifférents à notre véhicule continuent de jouer, courir. Les femelles, elles, sont plus en alerte et se déplacent vite un peu plus loin.
Une "pride" de 4 femelles, 5 lionceaux de 7 mois et un lion de 4/5 ans.
Nous étions sur la H3 qui descend sur Malélane, aucune idée à quel niveau. Il faudra que l'on retrouve car ce doit être un trou d'eau fréquemment utilisé au petit matin par ce groupe. Bien sur il étaient loin, mais on a tout de même pu en profiter un max et avec le zoom garder de beaux souvenirs.
Non vu, quoi qu'en assez grand nombre dans Krïger furent les rhino qu'ils soient blancs ou noirs. En revanche notre guide nous a expliqué que le mâle couvre un territoire d'environ 8 km2. Pour ce faire le mâle crotte puis avec ses pattes, piétine en creusant un "cratère" dont la taille donne une indication sur la grosseur même de l'animal. Une fois ses pattes bien imprégnées, il va parcourir son territoire pour laisser son odeur et avertir l'éventuel contrevenant qu'il aura maille à partir s'il empiète. La femelle fait ses besoins à côté, ce qui permet au mâle de sentir et savoir si elle est prête. Si un autre mâle vient il y a bataille de territoire. Le perdant n'est pas rejeté mais il se soumet et n'a pas le droit au marquage mais doit utiliser les "toilettes" à côté comme les femelles.
Nous avons pu voir un autre antre, celui d'un phacochère. Toujours en alerte-prédateurs il entre à reculons dans son terrier pour ne pas risquer de se faire attraper l'arrière-train. De même qu'il fait un sprint pour sortir au plus vite au cas où on l'attendrait à la porte.
On voit tous ces animaux semblent-t'ils tranquilles et on oublie qu'ils sont tous en permanence sur le qui-vive, le danger n'étant jamais loin.
Les cornes du Kudu servent à montrer sa dominance plutôt qu'à se défendre contre un prédateur.
Le vautour africain (Gyps africanus - white back vulture) vit en groupe et est un excellent nettoyeur vu qu'il se nourrit essentiellement de carcasses. Ils sont très utiles aux gardes qui surveillent leur survol en cercle, indication d'un animal mort au dessous.
Nous avons aussi pu voir par 3 fois une hyène. Pas bien beau en fait !
Bulbul des jardins (picnonotus barbatus - black-eyed bulbul) et tourterelle maillée (spilopelia senegalensis -laughing dove) se rencontrent en grand nombre surtout dans les campements. Plus discrète la Houtarde houpette (Eupodotis ruficrista - Red-crested korhaan) est en tenue de camouflage. Elle vit en pair ou petit groupes et peut être fort bruyante à l'aube et au coucher du soleil.
12 oct 2014