Friday, October 31, 2014

Flamands et cochonnet roses

     Ce dimanche 19 octobre, nous faisons notre 2 ème sortie aux salines de Matola. C'est tout proche 20/25 km. Marie-Nelly et Laurent nos amis sont de la sortie aussi.


Un pélican essayerai-t'il de se cacher ? Un peu trop gris comme camouflage !



 Il fait beau et les couleurs rendent bien sur les salines. Les flamands sont en nombre.


On a vu plus d'espèces différentes, dont ce Courlis corlieu (Numerius phaeopus)


    2 Martin pêcheurs, perchés au loin et un joli lot de croyions-nous cigognes. En fait c'étaient des ibis (mycteria ibis - Yellow bill stork). Même famille mais ils ont un masque rouge.


     Cette fois, à 4, on a plus de courage et nous avons décidé de faire le tour complet en passant dans la saline fonctionnelle. Personne ne nous a rien dit. Une bonne heure trente de marche et un soleil juste ce qu'il fallait. On est quand même bien mieux à pouvoir sortir sans suer par 40 ˚ ! 
     L'effet du sel au sol donne l'impression d'une plaque de verglas !





Super paysage et grande variété d'oiseaux. On pourra revenir sans se lasser.


    Pour le repas, nous sommes allés manger le Leitão, cochon de lait à la broche dans un restau tout près des salines à Matola. Nous ne savions pas à quoi nous attendre et quelle agréable surprise que d'entrer dans un lieu propre, carrelé avec une jolie mise en place campagnarde. Nous étions rassurés ! 


     Excellent cochonnet quoi qu'un peu grassouillet. D'une tendresse, hum ! La cuisine vitrée nous permettait de voir le cuistôt à l'oeuvre et notre casse-croute sur la broche. Ce qui nous a surpris en revanche c'est qu'ils amènent des entrées ... "d'autorité"... non je corrige, avec le sourire, ... forts bonnes, mais là n'est pas la question... et ils vous ajoutent tout cela sur la facture en plus les olives, le pain, ne manquait que le beurre !!
   On a bien mangé alors cela va mais cette pratique, semble-t'il courante ici, est fort surprenante ! 

Wednesday, October 29, 2014

Estamos a Escola português


   Et oui, nous voici de retour à l'école pour nos cours de portugais. "Falo" qui se dit plutôt "falou" (je parle), "francês" que l'on entend "franseich", c'est rigolo !
    En fait, on a débuté sur internet, dès l'été dernier, avec Duolingo et on continue d'ailleurs chaque jour. C'est un fabuleux programme pour apprendre un langue. Restera toujours à la pratiquer ensuite, mais quelle excellente aide de base !
   Nous avons choisi l'escola português (Met 40000 les 80 h) car à écouter les uns et les unes cette école paraissait la plus appropriée. La prof Izabel "ne perd pas son enthousiasme au fil des semaines et des mois", "ne part pas avec les sous" ... si, si cela est arrivé à d'autres... et "n'est pas absente sans prévenir et sans explication". Fiabilité avant tout nous a-t'on dit. So far, so good. En plus apprendre le vrai portugais est plus universel que le mozambicain qui mélange du dialecte local.
      C'est trop bizarre de retourner à l'école quand même ! C'est assez fatiguant de se concentrer et tout ingurgiter. Pour l'instant c'est 2 h deux fois par semaine, puis mi-novembre l'on va passer en intense avec 3 ou 4 fois par semaine il va falloir s'accrocher :)

Monday, October 27, 2014

Kruger, on reviendra



Explosion de couleur avec ce rollier rollier à longs brins/poitrine lilas (Corocias caudatus).


    Ce dimanche, le ciel s'est dégagé et dès 9h on a déjà 30˚ , puis 35-36˚ dans la journée. Du coup on a pu voir comment mamans éléphant protègent leurs petits : Au milieu de la végétation, les 4 cul à cul avec un petit au milieu et 2 autres couchés. Le plus titounet s'est levé pour aller téter sa goutte. Trop mignon ! 


    4 h du mat c'est pas idéal pour les photos, et la pauvre girafe n'appréciait pas plus que cela la torche dans les yeux ! Dans la journée on en a vu une qui contrairement à d'habitude avait un marquage "s'effaçant". Peut-être souffrait-t'elle comme Michael Jackson de vitiligo ?



     Oh, on avait oublié qu'il y avait des zèbres à Kruger et l'on en était presque surpris de les voir. Ils se protègent mutuellement des insectes comme les chevaux près de chez nous à St Pierre en se mettant tête à queue. Après tout c'est logique, mais on se surprend tout de même des évidences.


Nous avons vu des Ouettes d'égypte (Alopochen aegyptiacus) sortes de gros canards avec l'oeil maquillé de marron, un vanneau armé (vanellus armatus) noir, gris, blanc et un Jacana d'Afrique (Actofilornis africanus) avec ses grands pieds et griffes lui permettant de marcher sur des plantes flottant à la surface, son corps marron et sa tête blanche au dessus noir.



Des hippo en veux-tu en voilà ! Des pépères... que l'on n'ira pas chatouiller cependant !


    Etrange oiseau que ce Bec-ouvert (Anastomus lamelligerus). Il fait parti de la famille des cigognes et son bec est la conséquences de l'adaptation à son mode de nourriture. Il mange des escargots et l'utilise comme une pince. Une espèce similaire, blanche, existe en Inde.


   Des tortues d'eau, le choucal énorme et "carnassier" et un "Impala à 2 têtes", ont a tout vu ... ou presque. On est impatient d'y retourner trouver guépards, léopards et autre félins ainsi que les rhino.


    Voilà, 2 jours/1 nuit et l'on a le sentiment d'avoir maxi rempli notre week-end. En résumé, c'est fort abordable maintenant que l'on a pris la Wild card (Passe couple à l'année : € 188) avec un coût global de € 135,5 : Logement 65,5, sortie du matin 32, repas et courses 38, hors frais d'essence et péage.
    Cela nous a suffi quoi qu'il nous faudra y retourner et jouer sur 2 nuits au moins dans le parc si l'on veut monter plus au nord, partie moins fréquentée, plus sauvage.
   Parcours aller du 11 en jaune (93 km), sortie du matin en orange et retour du 12 en rose (95km en 4h40).  2 h 10 (115,4km) pour rentrer de la porte du parc à notre Cardoso, cela nous a rassuré sur la distance et durée potentielle pour aller dans notre nouveau "jardin" :)
   Prochaine sortie prévue début décembre au camp Berg-en-Dal ... à suivre...

Saturday, October 25, 2014

Kruger Piou, piou et tout et tout !


    On aura vu les principaux protagonistes du roi lion avec Simba, Pumba et Zazu "Le messager" en dialecte local, impressionnant calao à bec jaune (tocus leucomelas) !


Fort coloré le Choucador à épaulettes rouges (Lamprotornis nitens - Cape starling)


    Gourmand omnivore, dans les camps, il n'est jamais loin du restaurant et des restes éventuels où d'ailleurs, il est nettement plus facile à photographier et observer que dans la savane. Il a une couleur incroyable, métallique, qui selon l'éclairage va du bleu électrique au vert soutenu.


    L'arbre à coté de notre bungalow semblait à nu ! En fait cet Acacia xanthophloea à une écorce jaunâtre et il doit son nom, arbre à fièvre, au fait qu'il pousse dans des régions à moustiques pouvant transmettre le palu (malaria) mais il ne contribue nullement à leur essor ni à soigner de cette maladie.


     9h13, au retour de notre sortie matinale, nous avons pris notre petit déj., puis la voiture chargée, nous sommes prêts pour notre seconde journée de visite. 


Hier Roo est resté coincé dans un sac. Aujourd'hui il a droit à la place d'honneur :)


      Mais qui traverse la route devant nous ? Un Nyala (Tragelaphus angasii) , qui se distingue du kudu par ses cornes plus courtes et moins tortillons,


     et par la marque blanche non continue sur son nez. Le mâle est Brun-ardoise alors que sa femelle est brun-rougeâtre. Il a une crinière qu'il érige en période de rut.



  Dans Kruger, le paysage est incroyablement varié et les animaux ne sont pas les seuls à nous faire arrêter pour admirer. Quand il y a de l'eau, il faut chercher les gros cailloux ronds et noirs que sont les hippo.
       12 oct suite

Thursday, October 23, 2014

Le jour se lève sur la savane

     2 ème journée au parc, nous avons choisi de faire la sortie guidée. Départ 4 h du mat, oops, c'est vraiment tôt cela. En fait, nous étions tellement fatigués, mais oui cela épuise, que la veille nous avons diner à 17h45 puis étions dans notre lit pour 19h. Si on ne regarde pas sa montre, il fait nuit, le marchand de sable passe tôt :)


    19h30 - 3h30 cela fait une bonne nuit et c'est presque frais et dispo que l'on est au poste de départ. Nous serons une douzaine dans le mini-bus, aucune sensation d'être entassés, ni de ne pouvoir bouger à l'arrêt pour changer de côté si besoin est. En revanche, 4 h est vraiment trop tôt. Nous étions bien équipés de torches pour scruter le noir mais l'on ne voyait que des yeux. Ah si, on a aperçu une hyène et un lapin. Ah bon ! mais ils survivent dans ce monde de prédateurs. Pas grand monde en dessous d'eux dans la chaine de  la vie !
    Frais mais pas trop, des couvertures sont distribuées car quand on roule il y a le facteur vent à prendre en compte.
 

 5h27 à 5h37, magnifique lever de soleil sur la savane.



Qui rend de différente façon selon l'appareil photo et le placement de la "boule de feu".


     On entend le murmure dans le bus du mot lion et l'on a tous la même envie, en voir. Joie immense quand pour la 1 ère fois de notre vie ils sont là, devant nous dans cette immense nature. Les jeunes indifférents à notre véhicule continuent de jouer, courir. Les femelles, elles, sont plus en alerte et se déplacent vite un peu plus loin.


Une "pride" de 4 femelles, 5 lionceaux de 7 mois et un lion de 4/5 ans.


     Nous étions sur la H3 qui descend sur Malélane, aucune idée à quel niveau. Il faudra que l'on retrouve car ce doit être un trou d'eau fréquemment utilisé au petit matin par ce groupe. Bien sur il étaient loin, mais on a tout de même pu en profiter un max et avec le zoom garder de beaux souvenirs.


     Non vu, quoi qu'en assez grand nombre dans Krïger furent les rhino qu'ils soient blancs ou noirs. En revanche notre guide nous a expliqué que le mâle couvre un territoire d'environ 8 km2. Pour ce faire le mâle crotte puis avec ses pattes, piétine en creusant un "cratère" dont la taille donne une indication sur la grosseur même de l'animal. Une fois ses pattes bien imprégnées, il va parcourir son territoire pour laisser son odeur et avertir l'éventuel contrevenant qu'il aura maille à partir s'il empiète. La femelle fait ses besoins à côté, ce qui permet au mâle de sentir et savoir si elle est prête. Si un autre mâle vient il y a bataille de territoire. Le perdant n'est pas rejeté mais il se soumet et n'a pas le droit au marquage mais doit utiliser les "toilettes" à côté comme les femelles. 
    Nous avons pu voir un autre antre, celui d'un phacochère. Toujours en alerte-prédateurs il entre à reculons dans son terrier pour ne pas risquer de se faire attraper l'arrière-train. De même qu'il fait un sprint pour sortir au plus vite au cas où on l'attendrait à la porte. 
   On voit tous ces animaux semblent-t'ils tranquilles et on oublie qu'ils sont tous en permanence sur le qui-vive, le danger n'étant jamais loin.


   Les cornes du Kudu servent à montrer sa dominance plutôt qu'à se défendre contre un prédateur.


     Le vautour africain (Gyps africanus - white back vulture) vit en groupe et est un excellent nettoyeur vu qu'il se nourrit essentiellement de carcasses. Ils sont très utiles aux gardes qui surveillent leur survol en cercle, indication d'un animal mort au dessous.


Nous avons aussi pu voir par 3 fois une hyène. Pas bien beau en fait !


    Bulbul des jardins (picnonotus barbatus - black-eyed bulbul) et tourterelle maillée (spilopelia senegalensis -laughing dove) se rencontrent en grand nombre surtout dans les campements. Plus discrète la Houtarde houpette (Eupodotis ruficrista - Red-crested korhaan) est en tenue de camouflage. Elle vit en pair ou petit groupes et peut être fort bruyante à l'aube et au coucher du soleil.
12 oct 2014

Tuesday, October 21, 2014

Kruger, que du bonheur !

 

"D'accord, vous avez admiré la pintade de Namibie. Soit, nous avons adopté les même couleurs,


Mais dites donc, vous pourriez regarder ailleurs, j'ai ma pudeur moi ! "


     Nous avions vu la belle rouge du singe nasique sur Bornéo (une pensée pour toi Jonathan) et voilà la belle bleue. Quel feu d'artifice que nous offre ce parc ! Juste incroyable de voir des animaux dans l'ensemble très unifiés en couleur, arborer un tel apanage. Après les babouins, nous avons eu la chance de voir la 2 ème espèce (sur 3) du parc en bordure de route. Les vervets, de la même famille que ceux qui venaient prendre la nourriture si délicatement dans notre main en Gambie, se retrouvent en fait dans tous les camps car ils recherchent la nourriture des poubelles ou laissée négligemment par les gens. La consigne est de ne jamais rien laisser trainer car ils sont rapides à voler et surtout cela encourage un mauvais comportement.


"Et moi, j'ai pas droit à un petit bout d'écorce ?"


     La nourriture est plutôt en abondance, mais à cette période de fin de saison sèche, c'est boire qui pose difficulté. Dans le lit de cette rivière, 'l'éléphante' creuse de sa patte et de sa trompe pour créer un trou et y puiser l'eau si recherchée.


Le petit, lui, boit encore le lait de sa maman et n'est pas concerné par ces soucis.


"Oui, quoi, on m'appelle ? Me voici. Que me voulez-vous ? Une photo ? Il n'y à qu'à demander"


     5 h 1/2 dans le parc et 93 km de fait avant de nous poser à notre campement. Notre avons eu une chance incroyable car il faut s'y prendre à l'avance, la popularité etant grande. Nous avons eu le dernier bungalows de la zone sud. Pas de choix donc, ce sera Skukuza le plus grand des camps. En fait, on ne s'est même pas aperçu de la taille, tant tout est bien disposé.
    Le parc dans sa globalité (hormis les lodges privées) est géré par Sanparks et tout est très clair. Les disponibilités et infos sur les sorties organisées par chaque camp ainsi que les tarifs sont clairement indiqués. Du service 5* ☺. Le Ran perdant de la valeur face au dollar, cela nous avantage. Ce logement avec kitchenette, frigo et barbecue vallait 911 rand (€ 64, $ 87). A noter que réserver par internet donne un rabais de 5% . 
    Quoi qu'il y ait un restaurant, il est courant pour les gens d'amener leur nourriture.. ou de l'acheter à la boutique... et de faire marcher le barbecue. Hum, que cela sentait bon ! Nous avons mangé un bon morceau de viande au restau, mais gardons en perspective l'idée de se faire un bbq une prochaine fois.


    Le restaurant est extrêmement bien placé dominant une rivière et le soir c'est un must que de s'y retrouver pour un verre. Ceci étant ce soir là on n'a pas observé quantité d'animaux.


Suffit d'avoir une nouveauté, de surcroit colorée et cela me va. 


     Le Jaribu d'Afrique/ du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis -Saddle-bill stork) est la plus grande espèce de cigogne avec le marabout. Celui-ci était un mâle (yeux bruns) car la femelle se distingue par ses yeux jaunes. Nous l'avons vu vers 17 h avec une luminosité déclinante, mais il a tout de même eu la gentillesse de se rapprocher l'espace de quelques minutes.


La cohabitation est de partout. "Bonsoir, et à demain tout ce beau monde"
Kruger 11 oct 2014 une belle journée