Friday, October 17, 2014

Le Parc Kruger ... bienvenue dans un rêve

    De notre vie, nous n'avons jamais été aussi près de ce mythique parc, et n'avions jamais imaginé qu'un jour nous habiterions quasi aux portes. Nous ne pouvions donc l'éviter bien longtemps. Et là, nous sommes entrés dans un rêve éveillé, émerveillés. De Maputo en soi, il n'y a que 115 km pour être à l'entrée Crocodile gate. Pas loin me direz-vous; ceci est sans compter avec la douane. On nous avait prévenu de travaux sur les routes pouvant nous bloquer jusqu'à 20 min, mais c'est le passage des postes de frontières qui nous a bouffé 1h50 de notre précieux temps. On a beau être averti de la lenteur, ils exagèrent ! Bon, on a observé comment cela marche et l'on espère la prochaine fois gagner au moins 20 à 30 min en pareilles conditions. Heureusement que le retour de la porte du parc à chez nous s'est fait en 2h10, cela nous a rassuré sur nos futures sorties. Le conseil est de passer très tôt ou alors partir le vendredi ce qui est d'autant mieux pour obtenir un logement.
    Nous sommes partis avec une bonne pluie et le chef nous a dit que l'on avait de la chance. Ben voyons, et je les fais comment mes belles photos ? A la réflexion on a compris qu'il voulait dire que mauvais temps ou grisaille implique plus d'animaux visibles, ne s'abritant pas de la chaleur accablante.


    Dès la 1ère minute dans le parc, alors qu'on a laissé la pluie au Mozambique, les girafes nous accueillent pour nous mettre un grand sourire sur le visage qui ne nous quittera plus de ce week-end. En zoomant l'on a vu les oiseaux pique-boeufs qui nettoient des parasites, sinon il est vrai qu'ils passent inaperçus se fondant avec le paysage.


   Là, on va faire marrer les habitués. Notre 2 ème vue, fut une tortue qui buvait au beau milieu de la route. Pas n'importe laquelle cependant, une tortue léopard. On pourra dire que l'on a rencontré le nom du fauve et comme on a le livret avec tous les noms d'animaux on va vite cocher cette jolie tortue. 



 Voici le fameux Kudu (tragelaphus strepsiceros). Je connaissais ce nom, mais n'avais aucune idée de l'aspect de cette antilope. Comme toutes les antilopes, seuls les mâles ont des cornes et s'ils les perdent elles ne repoussent pas. Il fait jusqu'à 1,40 m de haut pour 200-260 kg alors que la femelle atteint les 1,25 m pour 150 kg.


Oh la belle poulette super colorée ! C'est la Pintade de Numibie (numida meleagris -helmeted guinea fowl) avec sa crête est osseuse et sa tête bleue.


     La beauté de ce lieu est que l'on peut emprunter toutes sortes de voies et se retrouver seuls très souvent ce qui fait que l'on s'arrête et observe aussi longtemps qu'on le désire. On a vu plusieurs gnous bleu / à queue noire (Connochaetes taurinus - Blue wildebeest). Dans les reportages à la télé, ce sont ceux que l'on voit parfois en troupeau de centaines traverser des rivières. Les voyant seuls ou en petit nombre je n'avais pas fait le rapprochement.


Une autre poulette le francolin de Swainson (Pternistis swainsonii) a carrément posé !


      Continuant notre route, au loin nous apercevons un Pumba qui fait virevolter un bout de viande. Argh, on voit les pattes, l'animal en entier. Pauvre bête ! La chaine de la vie est en action devant nous et ce phacochère n'est pas dans le plus bas !


    Enfin le voici, l'éléphant majestueux à une vingtaine de mètres seulement ! Il a un arbuste à ses côté et va s'évertuer des minutes durant à casser des branches pour en grignoter l'écorce. Beaucoup de déchets au final ! On l'observait, tranquille, quand on a apercu de l'autre côté de la route un autre mâle solitaire venir dans sa direction. Nous estimant un peu sur sa trajectoire, nous avons reculé un bon peu et observé la scène du nouveau venu qui a bousculé l'autre pour lui piquer sa branche puis s'en est allé comme si de rien n'était. Pas un cri, pas vraiment de bruit, juste le mouvement de ces 2 masses qui faisaient leur ballet. Une fois le plus gros poursuivant son chemin, notre éléphant s'est de nouveau affairé à son arbuste. Nous l'avons laissé à sa tache pour continuer notre balade à un gros 15 km heure de moyenne :)


       La population des oiseaux n'est pas en reste pour nous offrir variété et couleurs . Nous avons pu voir plusieurs magnifiques Rollier à long brin (Cauracias caudatus - lilac breasted roller).


   1h30 et 27,8 km dans le parc et nous passons au 'trou' d'eau de Duke comme vient de nous l'indiquer quelqu'un que l'on a croisé. En effet, cela vaut le détour. Observez bien dans l'arbre, de bas en haut de gauche à droite... tout en haut à droite, au milieu.


    Il y a un python (Python sebae - African rock python) d'au moins 3 ou 4 m de long lové dans un arbre. Jamais nous ne l'aurions trouvé de nous même, mais dorénavant nous observerons plus attentivement les branches. En fait le Python de Seba fait entre 3 et 5 m, rarement mais possiblement 6 m.  


En y regardant de près, on a pu voir que l'on était observés !


    Ah, là on ne serait pas sortis de la voiture pour le mettre autour de notre cou comme pour le python royal de Luc en Gambie !
à suivre ...

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